pour un ravitaillement

Le capitaine bicosse pénétra finalement dans la taverne. D'un pas hésitant, il s'approcha du bar. Personne, semble-t-il, qu'importe, d'un trait, il vide un verre laissé à moitié vide sur le comptoir (grimace). toujours personne, gromelant :

Eh bien, je dois me satisfaire que personne n'est observé cette arrivée, ma foi, ce n'est pas du meilleur genre de fracassé sa chaloupe contre une araignée si febrile. Maudits marins, je ne sais pas comment je vais faire pour leur apprendre à maneuvrer.

D'un pas clodicant, s'appuyant sur sa canne, il se retourne et rejoint une table dans un coin sombre après avoir vidé une second verre laissé pour compte sur le comptoir. Décidément tout le monde n'a pas l'air d'apprécier la substance servie ici ?!

La Taulière - qui n'est autre que la Veuve Noire - s'approche du nouveau venu :

Bienvenue à toi en ces lieux, téméraire sois-tu pour t'être joint aux nôtres !! Tu verras à quel point il est plaisant de vivre une vie d'aventure et de chasse aux pirates !!

En attendant, sustente-toi et abreuve toi à l'envi de ce breuvage réconfortant !

Ainsi, des pirates t'ont mis en chaloupe ? La peste soit cette engeance, nous te vengerons, foi de Mercenaire !!

Qui et où était-ce, que je l'inscrive dans notre Grand Livre des Rancunes !!

Citation :

En attendant, sustente-toi et abreuve toi à l'envi de ce breuvage réconfortant !

Ma foi, vous m'en voyez ravi, je ne refuse point la proposition.
Las de naviguer, resposer ses articulations assis sur une chaise ne me suffit plus.Seul, un elixir digne de ce nom parvient à huiler mes rouages...

Puisque vous posez la question, je vais me faire un plaisir de vous raconter mes malheurs...
le capitaine bicosse se sentant revigoré par son quatrième verre entama un long récit qui acheva de soûler les derniers clients du bar. Les derniers corsaires accoudés sur leurs tables ne commandèrent plus de verre. L'un était devenu incapable de trouver la porte de sortie seul, et les autres, ma foi seul le capitaine bicosse pouvait encore croire qu'ils ne dormaient pas.
Foi de mercenaire, je n'ai pas l'intention de vous livrer les noms de ces pirates qui m'ont si lâchement agressé, comme vous avez pu en juger en entendant mon récit, chers amis ; car je pense que leurs actes ne sont que le reflet de l'engeance terrible de leur espèce. Et ma vengeance ne doit pas se limité à un malotru, mais à l'éradication pur et simple de cette race bâtarde. Il crache par terre. Ceci va vous surprendre, mais j'ai entendu dire que tous les pirates avaient un furoncle pestilentiel et fort douloureux sur le genou gauche.
Voici un conseils important amis corsaires nationalistes. Si vous avez affaire à un de ces pirates, visé le genou gauche, la douleur que ce bâtard ressentira sera telle que la victoire sera assurée.
Je evrais peut-être parler de cette information que j'ai récolté au gré de mes batailles et expériences à d'autres corsaires, notament mercenaires. Une telle information ne doit pas être négligée, qu'en pensez-vous ma bonne dame ?

plus bas, mais toujours avec mauvaise haleine Dis donc ma bonne dame, pourquoi je n'ai pas de photos comme vous autres avec mon message ? Aucuns de vous ne peut donc savoir à quoi je ressemble ? Bien que vous voyez en ce moment mes dents d'incroyablement près. il laisse échapper un large sourire sous le nez de la veuve noire.